L’impact CO2 de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes est deux à trois fois supérieur à celui du développement de l’aéroport actuel de Nantes-Atlantique.
8 janvier 2018
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Le calcul de l’empreinte carbone de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes a été réalisé par Carbone 4 pour la Médiation qui a rendu public son rapport le 13 décembre dernier.
Sur la base des calculs présentés dans ce rapport, il est possible de conclure que l’empreinte carbone de la construction et de l’exploitation de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes serait deux à trois fois supérieure au développement de l’aéroport actuel de Nantes-Atlantique.
Plusieurs périmètres peuvent être pris en compte dans une étude de type « Bilan Carbone » ; la Médiation a fait le choix d’y inclure les transports terrestres et d’en exclure le transport aérien. Ces deux postes d’émissions « Transports » sont prépondérants dans le bilan global du process aérien CO2 et leur prise en compte réduit mécaniquement l’écart, exprimé en pourcentage, entre les deux scénarios.
Pour comparer ces deux scénarios, il convient donc de prendre le seul périmètre de l’aéroport, plus représentatif du débat sur son lieu d’implantation et non plus généralement d’un débat sur le transport aérien. Ce périmètre révèle un impact CO2 deux à trois fois supérieur pour l’option Notre-Dame-des-Landes.

> Lire notre analyse complète de l’étude de Carbone 4