Cahier Bruit
2 mars 2016
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Moins de bruit et des trajectoires améliorables, des vérités que la DGAC ne veut pas voir

Autour de nombreux aéroports dans le monde, le bruit des avions a diminué et va continuer à diminuer avec l’arrivée actuelle d’une nouvelle génération d’appareils, nettement moins bruyants. Par ailleurs, dans les aéroports régionaux français, en dépit d’un nombre de passagers plus important, il y a moins de vols en 2013 qu’en 2000 : les appareils sont plus gros et mieux remplis.

L’État français s’est appuyé sur ces réalités pour renoncer à son projet de transfert d’aéroport… à Toulouse !

A Nantes, en revanche, le même État français, a décidé de les contredire. Ainsi, la DGAC a-t-elle choisi des hypothèses fausses et non réalistes pour calculer un plan d’exposition au bruit prévisionnel pour 2030, de façon à faire croire à une aggravation des nuisances sonores : le progrès technique des nouveaux appareils est ignoré, le nombre futur de mouvements d’avion est estimé selon une loi qui s’avère fausse, des modifications du partage de la piste et des trajectoires sont décrétées sans justification… Des choix « à charge » qui, au final, triplent (sur le papier) les impacts de bruit.

Aujourd’hui même, le bruit aérien à Nantes n’a rien à voir avec le plan d’exposition au bruit en vigueur. Ce dernier est largement surestimé, comme l’a montré Adecs Airinfra sur la base des données réelles du trafic. La réalité du bruit aérien aujourd’hui à Nantes est cachée. La demande en mai dernier de l’Autorité de contrôle des nuisances aériennes (Acnusa) d’un nouveau Plan de gêne sonore reste sans réponse. Le plan de prévention du bruit de Nantes métropole adopté en juin dernier actualise toutes les cartes… sauf celles du bruit aérien !

Pour en savoir plus, découvrez le cahier bruit et sa fiche de synthèse :

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